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Les Déferlantes 2017 : vagues musicales diverses et ambiance intergénérationnelle

Lucie Martin par Lucie Martin
12 juillet 2017
dans Culture, Musique

FESTIVAL. D’un côté la méditerranée, de l’autre les Pyrénées : le parc du château de Valmy a vibré pendant quatre jours, du 8 au 11 juillet, au rythme du festival « Les Déferlantes » d’Argelès-sur-Mer. La météo n’était pas forcément au rendez-vous les deux premiers jours, mais le public a répondu présent. Pour preuve, le dimanche et lundi soir affichaient complets.

10 ans après le lancement du festival made in Argelès, ils étaient plus de 11 000 par soir à ne pas manquer le rendez-vous pour cet anniversaire. Au programme, 60 concerts pour quatre scènes. Un festival à l’ambiance familiale, où toutes les générations ont pu se retrouver avec une programmation riche : Renaud en passant par Sting, LP, Petit biscuit, Manu Chao, Jain ou encore Kungs.

Plus de 11 000 festivaliers par jour ont assisté aux Déferlantes 2017 d’Argelès. Photo : Lucie Martin

JOUR 1 : un festival toujours debout, et une programmation riche

Le groupe britannique Don Broco a chauffé les festivaliers pour donner le ton de cette 10e édition. Chansons joyeuses entre pop et rock qui ont permis de donner le ton pour la soirée.

Mais c’est Petit Biscuit, du haut de ses 17 ans, qui a réveillé les foules. Le domaine de Valmy s’est transformé en boîte de nuit à ciel ouvert pendant une heure. Depuis son titre « Sunset Lover » et ses plus de 40 millions de vues sur YouTube, le jeune homme connaît une ascension fulgurante. Malgré son jeune âge, il n’était pas là pour jouer un album tout tracé. Les incontournables « Jungle », « Alone » et « Palms » ont transporté la foule dans un mouvement planant. Mais il a réservé quelques exclus à son public pour l’hypnotiser avec des sons envoûtants et transportants.

Petit biscuit a enflammé le domaine de Valmy et fait danser la foule. Photo : Lucie Martin

Et il y a ceux dont la musique ne promettait pas une entrée aussi remarquée. « Bon anniversaire les Déferlantes ! », a crié Cali en apparaissant sur la scène samedi soir. L’enfant du pays et parrain des Def’ ne pouvait pas manquer ce 10e anniversaire. Il avait carte blanche et il en a bien profité. Cali s’est autorisé des petites folies en allant au contact de son public, collé aux barrières pour surplomber la foule. Puis les plus chanceux ont même pu monter sur scène avec lui. Une énergie débordante qu’il a su transmettre à son public.

La tête d’affiche de cette première soirée reste Renaud. A 65 ans, il était de retour sur le devant de la scène. Blouson or et foulard rouge, il a interprété son répertoire en passant par les classiques « Manhattan-Kaboul », « Manu », « Dans mon HLM », « Mistral Gagnant » ou encore « Marche à l’ombre ». Fatigué, il a quand même donné de sa voix rocailleuse pendant 1h30 de concert devant un public qui chantait ses titres à l’unisson avec émotion. Même si par moment, le public couvrait largement sa voix fatiguée.

Changement de public, changement de scène. Lumière sur le groupe Boulevard Des Airs  à l’énergie communicative. Les 9 copains tarbais et leur titre incontournable « Bruxelles » et « Demain de bon matin » ont rassemblé la jeune génération et les trentenaires.

Boulevard Des Airs a rassemblé la jeune génération sur des sons comme « Bruxelles ». Photo : Laura Bannier

Seule interprète féminine de la soirée sur l’une des deux grandes scènes, Jain s’est fait remarquer. Electro, hip-hop et reggae-dub : une recette gagnante pour la jeune artiste qui a parcouru un beau chemin depuis 2 ans. Dans son habituelle combishort noire à col claudine, la Toulousaine de 25 ans a réveillé la foule en la faisant danser au rythme de « Come », « Makeba », « Mr Johnson » ou encore « Heads up ». Une musique métissée, inspirée de sa jeunesse d’expatriée et de ses nombreux voyages. Mais aussi son nouveau titre Dynabeat qui nous embarque directement en boîte de nuit. Avec elle, une chose est sûre, le public est mis à contribution. Enregistrement de sons avec sa console audio-numérique, saut et danse. Et pour conclure le concert, Jain est partie au plus près de son public dans une bulle géante pour rouler sur ses fans.

Pour finir la soirée, c’est le DJ Feder qui est entré en scène derrière ses platines pour mixer ses célèbres titres « Blame me » ou encore « Goodbye ».

Jour 2 : les anglais à l’honneur 

Une soirée 100% british ou presque ? Birdy, LP, Rationale et Sting ont représenté leurs couleurs dimanche soir.

Il a envoûté la foule. Le Londonien Rationale à la voix ensorcelante a commencé cette deuxième journée avec sa musique aux influences pop, soul, électro ou encore r’n’b. Puis le jeune groupe français Last Train, tout droit originaire de Mulhouse et révélé il y a deux ans, a tout donné avec une musique énergique. Insouciance sur scène et ambiance décomplexée dans le public, le quatuor a convaincu avec ses chansons qui secouent et ne laissent pas de répit.

Tout le monde connaît son plus grand succès « Lost On You ». La chanteuse LP (Laura Pergolizzi) et sa silhouette longiligne ont séduit le public des Déferlantes. Impossible de ne pas fredonner ses chansons tourbillonnantes, qui allient magnifiquement des influences rock, folk, pop et gospel.

LP et sa voix envoûtante ont transporté les fans de son titre « Lost on you ». Photo : Laura Bannier

Douceur. C’est le mot qui résume parfaitement Birdy, la jeune artiste de 21 ans à la voix chaude et envoûtante. Portables, et briquets étaient de sortie aux sons de ses succès « People Help The People », « Skinny Love » et « Wings ». Entre pop nostalgique et folk, l’heure était à l’émotion sur scène et dans le public.

Photo : Laura Bannier

Changement de décor, changement de registre. Sting a mis tout le monde d’accord dimanche soir. Il n’était pas la tête d’affiche du soir pour rien. Au son de ses titres incontournables comme « Roxanne », « So Lonely » ou encore « Englishman In New-York », il a fait chanter et bouger son public. Il continue à surprendre ses fans, ravis. Un vrai partage entre générations. Puis il a laissé la place à Midnight Oil puis Ludwig Von 88 pour clôturer cette deuxième soirée.

Un festival de quatre jours, où Calypso Rose, Manu Chao, Ibrahim Maalouf, DJ Snake ou encore Kungs entre autres s’étaient donnés rendez-vous les deux jours suivants. Victimes de leur succès, les soirées des 9 et 10 affichaient complet. D’année en année, les Déferlantes arrivent un peu plus à se faire une place parmi les festivals les plus importants de France. Même si en termes de fréquentation, il reste encore loin des plus grands, son cadre magnifique du domaine de Valmy n’a rien à envier aux autres. Entre mer et montagne, les Def2017 ont surfé sur des vagues musicales de tous horizons qui en ont fait sa force.

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Étudiante à l’École publique de journalisme de Tours

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